Des racines et des plumes

Pour une Politique au service du Bien commun

L’Action Française est un mouvement politique et une École de pensée qui a influencé des générations d’hommes de bonne volonté au service de la France seule. Mais nos ennemis veulent la disparition de la culture, de l’intelligence et des beautés françaises.  
L’idéologie pollue tout et obscurcit les esprits. A l’heure du wokisme, de la décadence et de l’anarchie, à l’heure où la Droite a complètement déserté le monde de la culture et des Lettres et où nos jeunes générations ne s’orientent plus que vers les écoles de commerce; à l’heure aussi de la décivilisation, alors que l’école de la république se révèle être une machine à fabriquer des cancres, l’Action Française relance sa propre maison d’Édition pour diffuser les idées vraies du nationalisme intégral et réveiller les intelligences françaises.  
 Culture, réédition des grands textes de nos maîtres, doctrine, méthode, questions d’actualité, nous voulons « refaire un cerveau à la France », convaincus que « les erreurs de l’intelligence sont les pires de toutes ».  
 La culture est au service du Bien commun. Une haute culture authentique, enracinée dans le terroir autant qu’ouverte à l’universel, nécessite la pérennité de la nation, protectrice naturelle des libertés.
 

« Nous bâtissons l’arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l’air »

Assurer la pérennité de la France

Les républiques successives ont plongé le pays dans une crise politique, économique et anthropologique sans précédent. Le pouvoir est plus que jamais dans les mains de l’anti-France. Le pays réel est asphyxié. Nous voyons néanmoins quelques signes d’espoir dans la méfiance grandissante qu’ont désormais de nombreux français vis-à-vis du régime républicain et de la démocratie.

Les membres de l’Action Française s’appliquent à défendre l’héritage en l’absence de l’héritier. Ils tentent de limiter les méfaits républicains en les dénonçant et en les combattant par l’action. Ils pratiquent à l’occasion « le compromis nationaliste » c’est-à-dire l’entente avec tous les patriotes pour mener à bien telle ou telle campagne d’intérêt national. Parce que la nation constitue le plus vaste des cercles communautaires qui soit, au temporel, solide et complet, les membres de l’Action Française défendent la France contre toutes les agressions intérieures et extérieures.

Le rétablissement de la monarchie

C’est en jugeant les institutions selon leur capacité à faire vivre la nation française que les fondateurs de l’Action Française ont conclu à la nécessité de rétablir la monarchie. Notre nationalisme répond intégralement aux attentes des nationalistes français et conduit naturellement à cette monarchie. La France est le fruit de la politique capétienne, poursuivie durant plus de huit siècles. Royalistes parce que nationalistes, nous entendons mener un combat politique, culturel et spirituel contre la république, dans l’intérêt supérieur de la nation française afin de montrer aux français la voie royale du salut national.

Aujourd’hui la monarchie conférerait à l’État des qualités bénéfiques : l’unité, la continuité, l’indépendance, la responsabilité, la légitimité, la justice sociale.

L’Action Française convie tous les patriotes à se rassembler pour participer à la sauvegarde de la nation et lui rendre ainsi les institutions qui garantiront sa pérennité. Elle affirme son soutien dynastique à la Maison de France.

Notre mouvement a connu ces dernières années une succession de crises qui a considérablement affaibli sa position de fer de lance du nationalisme français.

A la mort de Pierre Pujo en 2007, la direction légitime de l’AF échoua face à une nouvelle équipe qui engagea le mouvement dans un processus de dédiabolisation qui allait ainsi aboutir à la fin de parution du journal L’Action Française 2000.

Déjà, en 2006, face à ceux qui rêvaient de fabriquer une nouvelle AF et un nouveau Maurras, Pierre Pujo, participa à la toute première journée d’Amitié et d’Action Française à Cotignac, avec un certain nombre de nos amis – le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, Danièle et Gérard Pouységur, Jean-Pierre Papadacci, Jean-François Collin, Gérard Bedel, Monique Lainé…

En 2009, sous l’impulsion des Provençaux, Jean-Pierre Papadacci, Robert Saucourt, Danièle Wilkin, Gérard Pouységur et Clément Gautier fut créée l’association « Amitié et Action Française » pour pallier les défaillances doctrinales de l’Action Française du 10 rue Croix des petits Champs et pour signifier notre volonté de nous adresser à tous les nationalistes qui n’avaient pas conclu à la solution monarchique. Nous ne pouvions pas accepter la transformation du Mouvement en chambre d’enregistrement des positions politiques du Prince Jean d’Orléans, ni laisser se perdre ce trésor d’intelligence politique.

A la suite de Marie-Gabrielle Pujo, fille du fondateur de l’AF et Présidente de la société éditrice du journal, le Comité Directeur de l’Action Française (instance suprême du Mouvement) ne tarda pas à soutenir notre initiative.

Il est aujourd’hui composé des membres suivants : André Charles, Clément Gautier, Michel Fromentoux, Jacqueline Bedel, Philippe Champion, Sébastien de Kerrero.

Quel ennemi ?

« Quel est notre ennemi ? C’est la République démocratique, le régime électif et parlementaire légalement superposé comme un masque grotesque et répugnant à l’être réel du pays français. »

Le but, la méthode, la conclusion…

« L’Action Française se résume en un but, une méthode et une conclusion. »

Le but, c’est le salut public, c’est le bien de la France.
La méthode, c’est l’observation et l’expérience.
L’enseignement de cette expérience, c’est la répudiation de la démocratie par amour du peuple et du libéralisme par amour des libertés et la restauration de la monarchie capétienne, comme la condition du salut de notre pays.

“Des critiques même graves et justes n’empêcheraient point que le but soit sain, la méthode bonne et la conclusion vraie.”